Notre projet de « fresque » pour l’école Quelques
Notre projet de « fresque » pour l’école
Quelques enseignants de l’école ainsi que des parents d’élèves se sont lancées dans ce projet et ont contacté un artiste, Monsieur Parant, pour nous aider à réaliser ce projet pour l’école, mais aussi pour embellir et apporter un peu de couleur supplémentaire dans notre quartier.
Ce projet consiste à travailler à partir d’un matériau, pouvant être exposé à l’extérieur et sur lequel chaque enfant de trois classes du cycle 3 peindra avec Monsieur Parant. Ensuite, ces plus de soixante plaques seront assemblées et fixées sur un angle de mur de notre école.
Des parents d’élèves ont découpé et poncé les pièces pour les élèves.
M. Parant est venu une première fois pour discuter avec les élèves et peindre avec eux en noir seulement.
Puis, le mardi 7 avril, Monsieur Parant est revenu pour encadrer la mise en couleur. Et voici quelques résultats :
Voici une interview de Monsieur Parant (réalisée par Stéphanie Mansuy):
Que faites-vous à l’école Pierre-et-Marie-Curie ?
J’anime un atelier d’arts plastiques. Une intervention courte de deux séances… Là, c’est la dernière.
Dans quel but ?
Nous produisons un travail collectif à l’occasion du 50e anniversaire de l’école. J’ai ramené de mon atelier des plaques d’aluminium découpées, que les parents d’élèves ont poncé. A partir de ces formes aléatoires, les élèves de trois classes ont laissé libre court à leur imagination.
Comment s’est décomposé le travail ?
Il y a eu une séance de dessin en amont avec un tracé noir et blanc. La deuxième séance est consacrée à la mise en couleurs de ses dessins.
Comment l’ensemble va-t-il être assemblé ?
On va chercher des correspondances de graphisme et de couleurs entre les 60 plaques peintes par les élèves pour former une sorte de puzzle. Le tout sera assemblé sur quatre grandes plaques de couleur métal qui seront fixées en façade de l’école pour épouser un angle. La fresque sera visible du rond-point de l’avenue des Leuques.
Que vous apporte ce travail avec le jeune public ?
Un ressourcement. En grandissant on perd de la spontanéité : il faut que ça ressemble au réel. Là, il y a beaucoup de poésie dans leur travail, c’est ludique.